Espionnage industriel : êtes-vous concerné ?
Pratique désormais très courante, l’espionnage industriel est une pratique que redoutent la plupart des entreprises, peu importe leur taille. En effet, cela peut porter un sacré coup au fonctionnement ou à la crédibilité de la structure ciblée. L’espionnage industriel se pratique aussi entre gouvernements, mais on est là dans des proportions difficiles à quantifier.
Les PME et PMI, les principales victimes de l’espionnage industriel
Autrefois assez épargnées par le phénomène de l’espionnage industriel, les PME et PMI sont désormais particulièrement ciblées. L’espionnage industriel peut à la fois être effectué par une entreprise privée, dans le cadre d’une concurrence ou par un gouvernement. Il se positionne comme étant le complément de l’intelligence économique, mais prend aussi en compte d’autres moyens illégaux, notamment les pots-de-vin, la surveillance électronique, le chantage, la violence, etc.
D’ailleurs, à l’ère du numérique, il est désormais difficile d’établir une frontière entre l’investigation légale et l’espionnage industriel. En effet, il est désormais très facile d’accéder à des informations sur une personne ou entreprise avec le web. Dans le domaine de la finance par exemple, certaines informations sont sensibles et les mesures de protection idoines ne sont pas toujours prises pour leur protection. Dès lors, on a assisté à plusieurs scandales dans ce domaine allant même jusqu’à l’effondrement de tout un système.
L’impératif d’un contre-espionnage
Le contre-espionnage doit concerner tout dirigeant d’entreprise qui se soucie de la santé de son business sur le court terme. Toutefois, on se rend compte que seules les grandes sociétés consentent à mettre en place des dispositifs de contre-espionnage. Ce qui est un constat affligeant si l’on sait que les PME et PMI sont les plus concernées par l’espionnage industriel sur http://investiga-france.com/. Pour s’assurer d’une protection efficace, il convient de trier l’information qui sort de l’entreprise. Pour la circulation de l’information en interne, il faut adopter un principe simple : chaque salarié n’a accès qu’à l’information dont il a besoin.
Grand exemple d’espionnage industriel : l’affaire Coca-Cola et Michelin
L’affaire Coca-Cola avait fait grand bruit aux États-Unis en 2007. En effet, une ancienne salariée de Coca-Cola, Joya Williams, avait été accusée de vouloir vendre des secrets de la marque à Pepsi, son principal concurrent dans le monde.
On a aussi l’affaire Michelin qui, en 2007, a pu déjouer une tentative de transfert de technologie menée par un ancien cadre de la boite. Ce transfert avait été destiné à Bridgestone et c’est celui-ci qui aurait averti Michelin.